À l’ère des médias sociaux, où la majorité des jeunes cherchent à être validés par les commentaires de leurs pairs, le cyberharcèlement est devenu omniprésent, les plateformes en ligne devenant un champ ouvert aux intimidateurs pour cibler les profs des autres.
Une étude de cas a démontré que les personnes de moins de 25 ans ont été victimes de cyberharcèlement sont 2 fois plus susceptibles de se suicider.
De plus, ceux qui commettent des actes répréhensibles sont également susceptibles d’avoir des pensées ou des comportements suicidaires et de subir une dépression.
Depuis plus de 21 ans, les chercheurs ont observé plus de 150 000 enfants et jeunes adultes de 30 pays à travers le monde. Selon les résultats, il est urgent de mettre en place des moyens meilleurs et plus efficaces de prévenir le harcèlement en ligne.
Une étude réalisée en 2016 a montré que 34% des 5 700 élèves des niveaux secondaires et supérieurs des États-Unis ont admis avoir été victimes de cyberharcèlement.
22% des répondants ont reçu des commentaires méchants ou blessants en ligne tandis que 20% sont devenus des sujets de rumeurs circulants sur les sites des réseaux sociaux.
Ces chiffres sont vraiment alarmants, car, les statistiques sur le suicide chez les jeunes continuent de croître. Mettre fin à sa propre vie est devenu la principale cause de décès chez les jeunes. Environ 4 600 vies sont perdues chaque année sur la base de ces chiffres.
La professeure Ann John de la Swansea University Medical School a déclaré que les écoles doivent inclure des stratégies préventives contre le cyberharcèlement dans leurs campagnes contre l’intimidation.
Elle a suggéré d’initier un soutien de groupe en ligne pour les victimes, d’enseigner aux étudiants comment intervenir de manière appropriée sur les cas de cyberharcèlement, et comment demander l’aide des autorités quand ils rencontrent de tels incidents.
« La prévention et l’intervention en matière de suicide sont essentielles dans tout programme global de lutte contre le harcèlement et devraient intégrer une approche globale pour inclure la sensibilisation et la formation du personnel et des élèves. » A conclut John.
Les autres recommandations de l’étude d’examen systématique étaient les suivantes :
- Sensibiliser au cyberharcèlement.
- Promouvoir une utilisation sûre d’internet. 3.
- Encourager les experts en santé mentale à inclure le cyberharcèlement pendant les discussions.
- Filtrer les victimes et les autres d’éventuels problèmes mentaux.
Les résultats ont également souligné l’importance de montrer une préoccupation non seulement envers la victime, mais aussi envers le harceleur.
En outre, l’étude a conclu que les hommes ont un risque plus élevé de se sentir déprimés ou d’avoir des pensées et des comportements suicidaires.
De plus, il a été prouvé que ceux qui ont été victimes de cyberharceleurs sont moins susceptibles de le signaler ou de demander de l’aide par rapport à ceux qui ont été harcelés par d’autres moyens.
Connaître les signes d’un comportement suicidaire pour aider à le prévenir
- Devient distant et de plus en plus retiré de ses pairs.
- Paraît toujours triste.
- A moins d’intérêts pour les passe-temps et/ou activités préférées.
- A des problèmes de sommeil et d’appétit.
- Montre de l’intérêt pour la mort ou le fait de mourir.
- Montre un comportement imprudent et peu de considération pour sa propre sécurité.
- Parle comme si c’était ses dernières paroles.
- Exprime le sentiment d’abandon.
- Jette ses biens favoris.
- S’automutile.
Manières d’aider une personne ayant un comportement suicidaire
- Ne pas ignorer une personne qui montre des signes de dépression/comportement suicidaire.
- La pousser immédiatement, mais prudemment, à obtenir de l’aide.
- Mettre en sécurité toutes les choses qui peuvent être utilisées comme des moyens pour se suicider.
- Encouragez les enfants à parler ouvertement du harcèlement.
- Établissez un environnement sûr où vos enfants peuvent s’ouvrir.
- Coordonnez-vous avec les enseignants de l’école pour surveiller le comportement de votre enfant.
- En tant que parents, essayez de faire partie du groupe d’amis de votre enfant sur les sites de médias sociaux pour surveiller le cyberharcèlement. Utilisez également Mspy, Hoverwatch ou Flexispy qui vous permettront de surveiller votre enfant et de lui venir en aide en cas de besoin.
- Sachez où chercher de l’aide lorsque votre enfant commence à montrer des signes de comportement suicidaire.